• Sainte Nino — Vénérée en Géorgie (IVe siècle)

    Nina, Ninon, Chris­tine ou Chré­ti­enne. Les Eglis­es d’Ori­ent la fêtent le 14 jan­vi­er. L’Eglise en Occi­dent en fait mémoire ce jour-là ain­si que le 15 décembre.Nous con­nais­sons sa vie par l’écrivain ecclési­as­tique Rufin qui don­na quelques détails sur la con­ver­sion de l’Ibérie, région intérieure de l’actuelle Géorgie. Une jeune cap­tive chré­ti­enne, dont on ignore le pays d’o­rig­ine, dev­enue esclave à la cour royale de Mzkhé­ta, non loin de Tbilis­si, garde toute sa foi auprès du roi Miri­an. Plus que sa grande beauté, c’est son inlass­able char­ité qui la fait aimer et respecter. Ayant obtenu par ses prières la guéri­son d’un enfant, elle est appelée auprès de la reine Nana qui se meurt. Elle lui rend la san­té. Quand le roi veut la récom­penser, elle lui dit préfér­er sa con­ver­sion. Le roi en laisse d’abord le soin à sa femme. A quelque temps de là, il deman­dera à l’archevêque de Con­stan­tino­ple de lui envoy­er un évêque pour évangélis­er le roy­aume. Sainte Nino se retire dans la région de Bob­dé où, dès le IVe siè­cle, fut con­stru­ite une cathé­drale. A Mzekhé­ta un petit ora­toire rap­pelle aujour­d’hui encore ce bap­tême de la Géorgie. Voir égale­ment:- la Com­mu­nauté des sœurs de Sainte-Chré­ti­enne (diocèse de Reims), con­gré­ga­tion por­tant le nom de Sainte-Chré­ti­enne et ayant la dou­ble mis­sion d’é­du­quer et de soign­er.- Insti­tut Sainte-Chré­ti­enne de Chi­may, Bel­gique – GoogleMap­sAu mar­ty­rologe romain au 14 jan­vi­er: Au pays des Ibères au delà du Pont Eux­in, au IVe siè­cle, sainte Ninon. Cap­tive chré­ti­enne, elle acquit, par la sain­teté de sa vie, un tel respect et admi­ra­tion de tous qu’elle atti­ra la reine elle-même, dont le fils en bas âge avait retrou­vé la san­té grâce à ses prières, le roi et tout le peu­ple, à la foi du Christ.