• Saint Hilaire de Poitiers — évêque de Poitiers, Doc­teur de l’Église (+ v. 367)

    Né dans une noble et riche famille païenne d’Aquitaine, ce jeune homme était doué pour les études, mais la ques­tion du sens de la vie le tour­men­tait. Où se trou­ve le bon­heur pour l’homme? A quoi sert d’ex­is­ter si l’on doit mourir? Y a‑t-il un dieu? Déçu dans ses lec­tures, il décou­vre un jour ce pas­sage de la Bible “Je suis celui qui est” et s’en­t­hou­si­asme. Mais la mort reste une idée insup­port­able. Il trou­vera le plein ras­sas­iement de sa faim spir­ituelle dans l’É­vangile de saint Jean, l’é­vangile de l’In­car­na­tion et de la Résur­rec­tion. A trente ans, il demande le bap­tême. Son enver­gure le désigne à l’at­ten­tion des fidèles. Il est élu évêque de Poitiers, ren­con­tre saint Athanase d’Alexan­drie, alors en exil en Gaule à cause de l’hérésie ari­enne. Com­bat­tant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phry­gie (*) et décou­vre la théolo­gie grecque. De retour en Gaule, il fera tri­om­pher à la fois l’ortho­dox­ie et la paix religieuse. En accueil­lant saint Mar­tin, pour fonder le monastère de Ligugé (GoogleMaps), il favorisa l’in­stau­ra­tion du monachisme en Gaule. Dans son magis­tral “Traité sur la Trinité”, il a le pre­mier fait entr­er, dans la langue latine, les sub­til­ités et les déli­catesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il est celui dont la pen­sée est la plus proche des Pères Grecs.(*) anci­enne région d’Asie Mineure (dans la Turquie actuelle) d’où est orig­i­naire Sainte Flo­rence qu’il avait con­ver­tie et qui le suiv­it à son retour.Illustrations: la mai­son diocé­saine Saint-Hilaire ouvre ses portes, (GoogleMaps), diocèse de Poitiers et Saint Hilaire de Poitiers, enlu­min­ure du XIe siè­cle de la ‘Vita S. Hilarii’ par saint Venance Fortunat.Hilaire fut, au milieu du IVe siè­cle, le pre­mier évêque de Poitiers con­nu avec cer­ti­tude et l’un des grands auteurs chré­tiens. Exilé pour avoir défendu la foi trini­taire dans une Gaule acquise à l’ar­i­an­isme, il rédi­ge son ouvrage le plus con­nu, le De Trini­tate, et revient d’Ori­ent pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368. (diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d’ailleurs)Janvier 2015: ouver­ture des fes­tiv­ités autour de saint Hilaire, né il y a 1700 ans, un des pre­miers évêques de Poitiers.A l’oc­ca­sion de l’au­di­ence générale, le 10 octo­bre 2007 Place Saint Pierre devant 23.000 per­son­nes, Benoît XVI a évo­qué la grande fig­ure du doc­teur de l’Eglise, Hilaire de Poitiers.Probablement né païen en 310, dans une famille aris­to­cra­tique locale, il se con­ver­tit à l’is­sue d’un proces­sus de recherche de la vérité. Elu évêque de sa ville natale en 353, il s’op­posa à l’ar­i­an­isme qui niait la nature divine de Jésus-Christ, ce qui lui val­ut trois ans plus tard d’être exilé en Phry­gie sur ordre de l’empereur Con­stance. Ce dernier avait embrassé les déci­sions du syn­ode de Béziers majori­taire­ment com­posé d’ariens. L’empereur étant mort, Hilaire put ren­tr­er à Poitiers en 361, où il mou­rut six ans plus tard.Dans son œuvre prin­ci­pale, De Trini­tate, Hilaire expose son “chem­ine­ment per­son­nel vers la con­nais­sance de Dieu et démon­tre que l’Écri­t­ure atteste avec clarté la divinité du Fils, sa ressem­blance au Père dans l’É­vangile comme dans l’An­cien Tes­ta­ment qui dévoile le mys­tère du Christ”. Le Saint-Père a ensuite rap­pelé que le saint évêque “a dévelop­pé sa théolo­gie trini­taire à par­tir de la for­mule bap­tismale même don­née par le Père: au nom du Père, du Fils et de l’Esprit”.Saint Hilaire offre aus­si des règles de lec­ture de l’É­vangile, écrivant aus­si, a pré­cisé le Pape, que “cer­taines pages de l’Écri­t­ure annon­cent Jésus comme étant Dieu, tan­dis que d’autres soulig­nent son human­ité… Des pas­sages  mon­trent sa préex­is­tence aux côtés du Père…, rap­por­tent son incar­na­tion et jusqu’à sa mort…et sa résurrection”.“Malgré sa ferme oppo­si­tion aux ariens ‑a pré­cisé le Pape- Hilaire était con­ciliant avec ceux qui accep­taient de con­fess­er que le Fils était à l’im­age du Père en essence, tout en s’ef­forçant de les ramen­er à la foi véri­ta­ble: non seule­ment ressem­blance mais égalité…dans la nature divine”.“Dans un esprit de con­cil­i­a­tion ‑a-t-il ajouté- il cher­chait à com­pren­dre ceux qui ne par­ve­naient pas” à la vérité, “et il les aidait avec patience et intel­li­gence théologique à attein­dre la foi authen­tique en la divinité de Jésus”.“Étant tout amour, Dieu est en mesure de com­mu­ni­quer sa pleine divinité au Fils”, a con­clu Benoît XVI. “En assumant la nature humaine, le Fils s’est uni à tout homme… ce pour quoi la voie vers le Christ est ouverte à cha­cun de nous… s’il y a con­ver­sion per­son­nelle”. La pre­mière évangéli­sa­tion fut l’œuvre de St Hilaire (+ 368), évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noir­mouti­er (+ 685), fon­da­teur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Mont­fort (1673–1716) fut le mis­sion­naire des cam­pagnes et fon­da une famille religieuse impor­tante et diver­si­fiée. (diocèse de Luçon en Vendée)Saint Hilaire, évêque de Poitiers, mort en 368, que l’Église de Luçon con­sid­ère comme son pre­mier apôtre… (liste des Saints et Bien­heureux du Diocèse de Luçon)Mémoire de saint Hilaire, évêque et doc­teur de l’Église. Élevé au siège épis­co­pal de Poitiers sous l’empereur Con­stance attaché à l’hérésie ari­enne, il défendit courageuse­ment par ses écrits la foi de Nicée sur la Trinité et la divinité du Christ, ce qui lui val­ut d’être exilé qua­tre ans en Phry­gie. Il com­posa égale­ment des com­men­taires célèbres sur les psaumes et sur l’É­vangile de Matthieu et mou­rut en 368.